Pris le bus (colectivo) de La Plata pour aller à "Retiro", Gare routière de Buenos Aires. Puis, embarqué à 18h en Bus "El Rapido Argentino" en “Coche semi-cama” (sièges inclinables) vers San Ignacio, notre première étape. Le car est propre et confortable comme dans un avion avec plateau-repas dîner et petit déjeuner.
Après une nuit passée dans le car, nous arrivons à 8h15 à San Ignacio, petite ville de la province de Misiones. Cette région forme une corne étroite, au Nord-Est de l’Argentine, dont la quasi-totalité des frontières est internationale : le Brésil au Nord-Est et le Paraguay, à l’Ouest.
Nous déposons nos sacs à “l’Hostel Inn” de San Ignacio, une auberge de jeunesse, pour passer la prochaine nuit puis, nous partons à pied, pour découvrir les vestiges de la mission Jésuite de “San Ignacio Mini”.
Le lieu est magnifique et émouvant. Les ruines sont recouvertes par la végétation et le contraste des couleurs entre la pierre rouge-orange et le vert des plantes offre de superbes images. Ces ruines jésuites sont les mieux conservées et les plus importantes de l’Argentine et classées Patrimoine mondiale de l’Humanité par l’Unesco.
Cette mission fut construite en 1632 par les jésuites et le peuple Guarani, puis abandonnée en 1767 et détruite par les invasions Portugaises et Uruguayennes entre 1816 et 1819. C’était un véritable petit village. Le portail de la cathédrale, sculpté dans du grès ocre-orangé par les artisans Guaranis est magnifique et très bien conservé.
Plusieurs milliers d’Indiens vécurent ici pendant près d’un siècle, protégés et instruits par les jésuites. Ils bénéficient de lois incroyables pour l’époque : la peine de mort est abolie. Le système de propriété collective fait penser à un “communisme chrétien” où tout se partage et s’échange. Les habitants travaillent la terre commune et se répartissent équitablement la production. Ils ne travaillent que 6 heures par jour, révolutionnaire pour l’époque! Les temps libres sont consacrés à la musique, la danse, le tir à l’arc et la prière. De plus, la société Guarani est la première au monde a être totalement alphabétisée. C’est également ici que furent imprimés les premiers livres sur le territoire argentin.
En nous baladant dans le parc, nous avons cueilli et goûté oranges, pamplemousses et avocats qui poussaient entre les ruines.
Cette mission fut construite en 1632 par les jésuites et le peuple Guarani, puis abandonnée en 1767 et détruite par les invasions Portugaises et Uruguayennes entre 1816 et 1819. C’était un véritable petit village. Le portail de la cathédrale, sculpté dans du grès ocre-orangé par les artisans Guaranis est magnifique et très bien conservé.
Plusieurs milliers d’Indiens vécurent ici pendant près d’un siècle, protégés et instruits par les jésuites. Ils bénéficient de lois incroyables pour l’époque : la peine de mort est abolie. Le système de propriété collective fait penser à un “communisme chrétien” où tout se partage et s’échange. Les habitants travaillent la terre commune et se répartissent équitablement la production. Ils ne travaillent que 6 heures par jour, révolutionnaire pour l’époque! Les temps libres sont consacrés à la musique, la danse, le tir à l’arc et la prière. De plus, la société Guarani est la première au monde a être totalement alphabétisée. C’est également ici que furent imprimés les premiers livres sur le territoire argentin.
En nous baladant dans le parc, nous avons cueilli et goûté oranges, pamplemousses et avocats qui poussaient entre les ruines.
Hey, ça m'a l'air sympa à voir tout(mais bon... dans un sens pour moi les ruines c'est toujours sympa). En tout cas les photos donne bien envie.
RépondreSupprimerParcontre, j'voulais juste faire un commentaire sur un truc qui m'a choqué en lisant ton avant dernier paragraphe. Le "incroyables/révolutionnaire pour l'époque" m'a provoqué un petit rire intérieur en me disant "mais pourquoi 'pour l'époque'?". Et sur le coup ça m'a encore plus fait marrer.
Je connais pas trop leur histoire mais si tu connait plus de détails, t'en pense quoi par rapport à notre époque actuelle?